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MessageSujet: Re: Beta test d'un texte perso   Beta test d'un texte perso - Page 2 EmptyLun 19 Déc - 21:16

merci beaucoup, j'aimerais savoir ce que vous avez considéré comme cliché pour eviter de trop en faire Wink
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Siryakko
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MessageSujet: Re: Beta test d'un texte perso   Beta test d'un texte perso - Page 2 EmptyVen 23 Déc - 19:25

Afin que tout le monde puisse lire dans les meilleures conditions possible, j'ai éffectué une correction du texte final (Je ne dis pas qu'il n'y reste plus rien, tout est toujours possible). C'est pour cela que j'vais remettre ici la totalité du texte pour rendre la lecture agréable. Depuis la lecture du texte plusieurs avis sont arrivé beaucoup pour me dire d'adapter cette histoire façon 2 minutes du peules/donjons de naheulbeuk, voir même en court métrage, mais aussi en BD, perso je ne sais vraiment pas, Mais bon voilà si un dessinateur est interessé, un réalisateur, ou un ingé son pourquoi pas. Bonne lecture à tous et joyeuses fêtes.

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Ray Dushku
Episode 1 : S.T.O.P

Aaah New York, ses grattes ciel, sa diversité ethnique, et tout le blabla que pourrait vous sortir une agence de voyage en quêtes de nouveaux clients pour sa promo voyage vers la Big Apple.
Seulement au-delà de ses strass et paillettes, il y a le vrai New York, celui que connaît un flic comme moi. Je me présente, Ray Dushku, inspecteur spécialisé dans les enquêtes, comment dire, difficiles. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est la ville la plus mal fréquentée des Etats-Unis, j’en laisse l’honneur à Chicago, cela dit mon boulot n’est pas toujours de tout repos. Il n’est pas rare de tomber sur des cas bien particuliers chez nos criminels adorés.
Je tiens pour exemple l’affaire du S.T.O.P (Smash The Old Peoples (Ecrase les vielles personnes)), un club bien étrange que j’aurais pu éviter si je n’avais pas pour habitude de poser lors de chaque fins d’interrogatoire cette stupide question « Vous avez quelque chose à ajouter ? ».
Tout se passait bien jusque là, ce n’était qu’une simple affaire de fuite lors d’un léger écrasage de vieux, qui selon notre interrogé n’allait pas assez vite à son goût, ce que personnellement je peux comprendre, mais cette fois-ci il l’avait un peu cherché. En effet, quand on passe devant un hospice les chances de tomber, ou plutôt de passer sur une personne âgée se déplaçant à 2 km/h sont multipliées par 100 (Selon les derniers rapports officiels). Nous voici arrivé à l’instant fatidique où je posais cette question qui allait changer le court de ma vie :
- Avez-vous quelque chose à ajouter avant de comparaître devant le juge ?
- Oui.
- Nous vous écoutons.
Il se leva se dirigea vers un pupitre, dont il faudra m’expliquer la présence, il s’éclaircit la voix et dit :
- Hum, Hum, j’aimerais remercier ma famille sans qui tout ceci n’aurait pas été possible, mais aussi l’hospice St John pour m’avoir fourni des cibles de premier choix et grâce auxquelles j’ai pu exploser mon score au classement du S.T.O.P.
- Excusez moi si je vous arrête là mais vous êtes en train de nous qu’il s’agit d’une sorte de compétition ? Mais votre cas s’aggrave mon vieux…euh mon p’tit gars ! O’leary vous penserez à noter l’adresse de ce club, nous aurons quelques arrestations à y effectuer. Par contre vous je vous prie de vous mettre à table si vous ne voulez… Mais bon sang que faites vous ?
- Je me sert en purée vous en voulez ?
- Juste une cuillère... Mais qu’est-ce que je raconte moi …Depuis quand avons-nous un self service ici ?
- Depuis l’arrivée du nouveau commissaire, il est sympa mais joue un peu trop sur les mots, je ne sais pas si vous avez vu les nouvelles fontaines par exemple ?
- Oui en effet ! Pourquoi croyez vous que l’on voit à travers ma chemise ? Par plaisir pervers ? Bon je ne veux plus le voir… Pourquoi me cacher vous les yeux sergent ? Si vous me laissiez finir mes phrases, j’allais vous demander de l’emmenez en cellule.

Je pensais en avoir fini avec le S.T.O.P mais c’était sans compter sur ce qui allait m’arriver une semaine plus tard, soit quelques jours à peine après que le jugement d’un de ces membres ne soit rendu.
Je me rendais comme chaque jour au bureau. Ce jour là je commençais par un portrait robot dans une affaire de vol de nez, nouvelle mode criminelle de plus en plus répandue, assez cruelle. Le crime consiste à coincer le nez de la victime entre l’index et le majeur, de les enlever, d’y faire passer votre pouce et de vous enfuir en criant : « Lalalère ! J’ai volé ton nez, viens le chercher. » Nous vivons dans un bien triste monde.
- Donc vous nous dites que l’individu était noir et blanc de peau, avec un nez en forme de gros raisin lui aussi noir, de grandes oreilles pendantes, deux grandes incisives, et portait un petit chapeau orange. Voyons voir ce que l’ordinateur nous trouve… Est-ce que c’est cet hom…anim… enfin est-ce que ce truc est votre agresseur madame ?
- Oui c’est bien lui je le reconnaît !!
- Très bien ! Rogers !
- Oui Président ?
- Je ne suis qu’inspecteur voyons, envoyez un appel à toutes les patrouilles et dites leurs que nous recherchons Dingo. Quant à vous madame ne vous inquiétez pas, la police de New York est sans nul doute la plus compétente du pays, votre affaire sera vite réglée.

Comme vous l’aurez remarqué, cette journée commençait plutôt banalement. C’était sans compter sur ce qui allait arriver ensuite.
- Inspecteur Dushku !
- Oui qu’y a-t-il sergent Bokay ?
- Un nouveau cas d’écrase vieux à eu lieu sur Church Street, et cette fois-ci le S.T.O.P a revendiqué son acte à croire que ça les amuse et qu’ils nous cherchent.
- Bon là, ça va plus loin qu’un simple accident, je me rends sur les lieux du CRIME !!!

TAAA TAAAA TAAAaaaAAAAA
- C’était quoi ce truc ?
- Sans doute encore un coup du commissaire.
- Je le trouve de plus en plus lourd si vous voulez mon avis.
- Sans doute parce que vous le portez sur vos épaules en ce moment inspecteur.
- Excusez moi je descend tout de suite.
- Bon sur ce rendons nous sur les lieux du CRIME !!!

TAAA TAAAA TAAAaaaAAAAA
- Je ferais comme si je n’avais rien entendu...

En parlant d’entendre, une des multiples façons de reconnaître mon « véhicule » sont les aboiements étranges qui en sortent. En plus d’être étranges ce sont eux qui m’ont aidé à trouver le nom de mon Shar Peï nain tigré. Ca a commencé au chenil, les gardiens me le disaient, mon entourage et les gens que je croissais dans la rue me l’ont confirmé, mon chien aboie du ACDC. Et c’est depuis ce jour qu’il porte une casquette accompagnée d’un uniforme scolaire et qu’il se prénomme Angus. Parfois j’ai même l’impression qu’il me parle, mais je ne préfère pas trop ébruiter tout ceci sous peine de passer pour un dingue.
Après un bon quart d’heure de route, et tout autant de reprise d’ACDC par Angus. Ce dernier trouva judicieux de terminer TNT par un pet sournois. Je ne suis jamais sortit aussi vite d’une voiture quand ça gèle dehors.
Je m’approchais du médecin légiste qui faisait le tour de ce qui restait du corps de cette pauvre vielle dame.
- Vous en êtes à votre combien ?
- 5ème tours inspecteur.
- Très bien vous pouvez nous laisser maintenant.

Ce n’était vraiment pas joli à voir. La victime était aussi plate qu’une crêpe bretonne, et le malfaiteurs lui avait tagué S.T.O.P sur ce qui semblait être sa robe. Une femme était là, ruisselante de larmes, elle devait être une proche de la victime. Cependant un doute m’envahit l’esprit.
- Excusez-moi ? Madame ? Comment faites-vous pour reconnaître un corps dans un état pareil ?
- Ah mais moi j’la connais pas la victime, je suis juste là pour appuyer l’effet dramatique de la scène. Et comme j’étais dans le coin…
- Retournez-y alors !
- Où ?
- Dans le coin !
- Lequel ?
- Ooooh celui que vous voulez ! Je suis inspecteur de police moi, et non un cube. Fichez-moi le camp !

Je n’aimais pas m’emporter de la sorte, mais il y a des moments où il faut être strict avec les gens si l’on ne veut pas perdre de temps.
- Inspecteur !
- Oui sergent ?
- Je crois qu’il serait intéressant d’interroger ce vieil homme là bas, il dit avoir tout vu.

Je ne perdais pas de temps et alla voir cet homme.
- Bonjour monsieur, inspecteur Dushku, de la brigade des enquêtes…euh…difficiles
- Avoir tout vu !

En effet le sergent Bill Bokay avait raison, ce vieil homme disait bien avoir tout vu.
- Racontez moi tout ce que vous avez vu.
- D’accord monsieur le général.
- Non, moi je suis inspecteur.
- Ok, excusez-moi monsieur le Specteur.
- Non mais… Enfin laissez tomber… Ramassez ce que vous venez de jeter, c’était une expression. Alors qu’avez-vous vu ?
- Tout, je vous dis, j’ai tout vu !
- Pouvez vous s’il vous plait être plus clair… Eteignez ce chandelier, voulez-vous ? Racontez moi ce que vous avez vu en détails ?
- Bah, la morte était une vielle dame.
- Pouvez vous me dire quelque chose que je ne sais pas déjà?
- J’ai vu la voiture arriver à tout allure, la vieille dame a fait trois salto arrière et un chassé piqué. Un homme cagoulé est sortit de la voiture, et à tagué quelque chose sur la dame. Elle a commencé à crier dans un gargouillis immonde « Vous ! là ! au lieu de me regarder, faites quelques choses ». Et puis, je ne me rappelle plus de rien, je suis tombé endormi.
- Mais vous êtes horrible.
- Et alors ? Vous n’êtes pas mon genre !
- Non mais, c’est atroce ce que vous avez fait !
- Non, non, c’était ici.
- Ca suffit, sergent Bokay emmenez moi ce vieillard au poste j’aurais encore quelques question à lui poser avant de l’inculper pour non assistance à personne en danger !

Un détail retenait mon attention. Je savais qu’il avait son importance, mais laquelle ? Je m’abaissais. Et nouai mes lacets. Le danger était écarté. Enfin c’est que je pensais. Tout en étant accroupi j’entendais un bruit de moteur s’approcher de plus en plus vite. J’eu à peine le temps de me retourner et voir qu’une voiture me fonçait droit dessus. Et là je ne sais pas ce qui m’a pris, mais au lieu de me jeter sur le côté pour éviter la voiture, j’ai eu un réflexe con mais humain. Je me suis caché les yeux avec le bras droit. Ensuite plus rien, énorme trou noir, jusqu’à ce que je me réveille dans un lit d’hôpital. A la vue du seul plâtre qui entourait ma jambe gauche je m’en étais plutôt bien sortit. A ma droite se trouvait une infirmière, un joli brin de fille, tout ce que j’aime, pas trop grande, son uniforme mettait ses formes en valeurs, des cheveux acajou et des yeux verts émeraudes. Y a pas à dire j’ai vraiment de la chance. Elle ouvra sa bouche pulpeuse et dit :

- Ah enfin vous reviendez à vous insprecteur, comment qu’est-ce que vous allez bien ?

Encore une preuve que les plus belles ne sont pas forcément les plus éloquentes, quand en plus de cela elles ont une voix d’hommes c’est le bouquet.

- Je…je vais bien merci, un peu vaseux mais j’ai tout mes esprits.
- Bien, je vais prévenir le daukteur de votre réveil, ne bougez pas.
- Et en plus de ça je suis tombé sur une comique, génial !
- Pardon ?
- Non rien.

Voilà que je me mets à penser à voix haute maintenant, finalement on dirait que la chance à tournée.

Un homme en blanc entra dans la chambre, sans doute le docteur me disais je.

- Ah vous voilà enfin docteur.
- Ecoutez mon bon monsieur, je connais mon métier, alors laissé moi faire !
- Mais je…
- Chut ! Il n’y a pas de mais je qui tienne, encore un mot et je saute par la fenêtre ! C’est bien compris ?
- Oui.
- Je vous avais prévenu ! Je vais sauter !

Il ouvra la fenêtre, grimpa sur le rebord et sauta. Ne pouvant pas bouger j’appelais une infirmière.

- Que puis-je faire pour vous ?
- Un médecin est rentré dans ma chambre, s’est énervé pour je ne sais quelle raison, et a fini par sauter par la fenêtre.

Elle se dirigea vers la fenêtre, se pencha et revint vers moi et me dit d’un ton rassurant.

- Ooh, il ne faut pas vous en faire, ce n’est que monsieur Patbol, un ancien médecin de l’hôpital qui suite à une dépression est devenu complètement fou. Depuis, à la demande de la famille, nous le gardons ici au premier étage. Mais il arrive au moins 3 fois par an qu’il nous échappe.
- Ah…bon d’accord, si vous le dites.
A peine l’infirmière fut sortie de la chambre, qu’un autre médecin entra. Il m’examina et me dit.

- Tout à l’air en ordre, monsieur…Dushku. Encore un petit jour de repos et vous pourrez sortir.
- Bien, très bien. Merci docteur

Il fit un tour sur lui-même, poussa un cri aigu, et sortit de la chambre en faisant le Moonwalk. Cet hôpital est vraiment étrange, vivement demain que j’en sorte.

Je m’assoupissais et non pas assouplissais ce qui n’est pas la même chose, quand le téléphone de ma chambre se mit à sonner. Je décrochai.

- Allo ?
- Inspecteur Duskhu ?
- Lui-même et vous qui êtes vous ?
- Je suis ton pire cauchemar !
- Vous êtes un ours polaire en tutu rose sur un monocycle avec une batte de baseball ?!!
- Euh non…enfin pas que je sache…bon alors je suis ton pire cauchemar numéro 2 !!! Mouahahahahahahahahahahahahahaha.
- Madame Kastagueulansky, ma concierge russe qui ressemble à un ours polaire en tutu rose sur un monocycle avec une batte de baseball ????
- Non plus. Mais franchement il faudrait penser à consulter un psy ça tourne pas rond pour vous. Je suis le président du S.T.O.P mouahahahahahahahaha !!!
- Déguisé en ours polaire en tutu rose sur un monocycle avec une batte de baseball ?!!
- MAIS VOUS ALLEZ ARRETER DE PENSER A CE FICHU OURS POLAIRE !!!
- Je ne peux pas il est en face de moi en ce moment.
- Passez le moi.

Je passai le combiné à l’ours, qui faillit m’arracher le bras avec ses griffes.

- ROOOOOOOOARR ?!!

[Note de l’auteur] : Comme très peu de personne on le don de comprendre la langue des ours polaire, nous allons vous offrir la suite de cette conversation traduite en français. Bonne lecture.

- Ici l’ours ?
- Ca ne vous dérangerait pas de sortir de cette chambre pendant que je parle à l’inspecteur ?
- Aucun problème, de toute façon je ne suis pas un full time job.
- Repassez moi l’inspecteur.

L’ours me tendit le combiné et sortit de la chambre. Des cris d’effroi (le genre de cris que l’on pousse quand il fait -15°C) s’élevèrent du couloir au passage de la bête.

- Je vous prierai inspecteur de ne plus venir fouiner dans nos affaires, ou sinon la prochaine fois ce n’est pas la jambe gauche que vous aurez de cassée !
- Oh non pas la jambe droite c’est ma préférée !
- Il semblerait que le choc de l’accident vous ais rendu très con.
- Oh hé toi d’abord !
- C’est celui qui dit qui est !

C’est sur ces paroles qu’il raccrocha. Quelque chose me disait que cette affaire d’accident de vieux cachait autre chose de bien plus gros, mais quoi ?!! J’étais fatigué, je décidai donc de me rendormir, et puis comme on dit, la nuit donne sommeil…euh non… la nuit porte conseil.
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MessageSujet: Re: Beta test d'un texte perso   Beta test d'un texte perso - Page 2 EmptyVen 23 Déc - 19:26

Le lendemain matin le sergent Bokay était venu me rechercher accompagné d’Angus pour me reconduire chez moi.

- Vous voilà arrivé inspecteur. Vous voulez de l’aide pour monter chez vous ?
- Merci, mais j’y arriverai seul sergent. A demain au bureau.
- Au revoir et reposez vous bien.

Bien évidemment, l’ascenseur était encore en panne. Cela ne m’arrangeait que très moyennement. Imaginez 7 étages ; par les escaliers ; et avec des béquilles et une jambe dans le plâtre. Ca c’est du sport. Seulement voilà, sportif ou pas dans cet état là une fois arrivé sur le palier on est complètement essoufflé et l’on ne rêve plus que d’une chose, s’asseoir dans un bon fauteuil… Mais voilà qu’une personne en décida autrement. Tout en sortant avec fracas de mon appartement, cet aimable inconnu, me fit manger cette bonne vieille porte en chêne. J’étais encore un peu sonné quand Angus, la laisse au cou, décida de lui courir après en aboyant « Highway to hell ». La poignée de la laisse ne trouva rien de mieux que de s’attacher a mon pied et …J’eu…le…plaisir…de…re…de…scen…dre…les…septs…é…tages…par…les…es…ca…liers. Ensuite d’être traîné sur plus de 15 km. Pour enfin arrêter ma longue courses de traîneau urbain avec mon service trois pièces contre un poteau des plus amical.

Après avoir repris connaissance ; oui je suis fragile des testicules ; je tentais tant bien que mal de me relever sans mes béquilles. En face de moi se dressait un bâtiment en mauvais état. Un homme armé d’un fouet frappait les murs en criant :

- Debout l’immeuble ! Saaaaage.

Je m’approchais de lui en clopinant.

- Excusez moi monsieur ?
- Qui êtes vous pour me déranger pendant que je dresse ce bâtiment en mauvais état ?
- Inspecteur Dushku de la brigade des enquêtes, comment dire, difficiles.
- Et que puis-je faire pour vous ?
- Mon chien vient d’entrer dans cette bâtisse. Il poursuivait un homme qui était sortit par effraction dans mon appartement. J’aimerais savoir ce qu’il y a à l’intérieur ?
- Je pense que c’est le quartier général du S.T.O.P une sorte de club.

Qui aurait pu penser un jour, qu’un voyage en chien ; avec final sur poteau ; aurait pu me mener directement chez l’ennemi ? En même temps nous sommes dans une histoire où les chiens aboient du ACDC, des Ours polaire en tutu font du monocycle et bien d’autres choses. Il ne manquerait plus qu’un être fantastique fasse son apparition pour demander son chemin au beau milieu de Manhattan et c’est le bouquet.

- Excusez moi monsieur, savez-vous où se trouve mon prééééécieux ?

C’est le bouquet.

Je décidais d’ignorer ce qui semblait être Gollum pour entrer dans le QG.

La demeure était vide. En face de moi se trouvait un escalier ; une porte claqua en haut de ceux-ci. Je montais les marches aussi vite qu’on le peut avec une jambe dans le plâtre. Le bruit des marches en bois contre la lourdeur de ma jambe ne m’aiderait sans doute pas à être des plus discret. Il fallait que je remédie à ce problème.

- Chuuuuuuuuuuuuuut !

Plus aucun bruit. Je pouvais continuer mon investigation en toute sécurité. Environ 45 minutes plus tard j’arrivais sur le palier. Je tentais de me pencher pour regarder par le trou de la serrure. Petite remarque importante à l’avenir ; elle devrait vous être utile ; ce truc ne marche que lorsque la serrure n’est pas pour clé plates. J’entrouvrais doucement la porte ; et là horreur et stupéfaction ; je m’étais trompé de côté. Je fis donc demi tour et me dirigeait vers l’autre porte. Cette fois-ci j’avais un peu d’aide pour mon enquête, la porte était vitrée. Je pouvais donc voir aisément ce qui se passait dans la pièce. Cependant, j’avais omis un détail. Si une vitre me permettait de voir de l’autre côté de la porte ; l’inverse était aussi possible. Restons calme, trouvons vite un endroit ou se cacher. Je n’avais pas le temps. Quelqu’un approchait.

- Vous pensiez vraiment pouvoir passer inaperçu derrière un balais, inspecteur ?

J’étais découvert. Je n’allais pas me laisser faire pour autant. J’attrapai le manche en bois de ma cachette de fortune, et frappa un grand coup sur la tête de mon assaillant. Voilà qui me laissera le temps d’aller à la recherche de l’homme que poursuivait Angus. Dans mon état, je n’arriverai pas à grand-chose. Il me fallait du renfort. Je décidais donc d’appeler le sergent Bokay. Le choc de l’accident avait sans doute endommagé ma mémoire ; je ne me rappelais plus du numéro direct. Il ne me restait plus qu’une seule solution : « LE 911 ».

- Bienvenue sur la ligne d’urgence de la Police de New York.
- Ici l’inspecteur Dushku, j’ai besoin de renfort à l’angle de la 4ème et le 38ème rue.
- Toutes nos lignes sont actuellement occupées. Merci de bien vouloir patienter ; nous allons donner suite à votre appel.
- Nooon pas ça ! Plus vite.
- Bienvenue sur la ligne d’urgence de la Police de New York.
- Oui ça tu l’a déjà dit.
- Toutes nos lignes sont actuellement occupées. Merci de bien vouloir patienter ; nous allons donner suite à votre appel.
- MAIS BON SANG, DEPECHEZ VOUS !
- MAIS TU VAS TE CALMER ! Merci de bien vouloir patienter ; nous allons donner suite à votre appel.

Apparemment, pour cette mission je ne pouvais compter que sur moi-même.

- Vous m’avez appelé ?
- Qui êtes vous ?
- Je suis Moi-même. J’interviens toujours dans les cas les plus désespérés.

Je ne cherchais pas d’explications à cette situation totalement absurde, je n’avais pas le temps pour ça. Moi-même me tendais une paire de béquilles.

- Tenez inspecteur. Elles vous seront sans doute utile.
- Merci beaucoup. Suivez moi ! Le suspect doit se trouver derrière cette porte.

J’avançais déjà un peu plus rapidement, mais tentait de rester le plus discret possible.

CRACK !!!!

- Mais qu’est-ce qui vous prend ?
- Bah je défonce la porte. Afin d’assommer l’ennemi si ce dernier se trouve effectivement derrière.
- Ah ouais pas con.

Une voix s’élevait du fond de la pièce. Elle provenait d’un homme assis derrière un bureau entouré de deux gorilles.

- Quelle entrée fracassante ! Inspecteur Dushku.

Je connaissais cette voix. C’était celle de l’homme qui m’avait menacé au téléphone lors de mon séjour à l’hôpital.

- Je vous préviens, vous faites un seul pas et je vous envoie King et Kong.
- Qu’avez-vous fait de mon chien ?

Il claqua des doigts, et un homme sortit de l’ombre, tenant Angus enfermé dans une cage. Il était inanimé.

- Que lui avez-vous fait ?
- Ne vous en faites pas ! Il n’est qu’endormi. Cela dit, cette fois-ci je n’y suis pour rien dans cette histoire. Ses problèmes gastriques ont eu raison de lui.

Pensez vous donc, un Sharpeï qui largue une caisse dans un endroit confiné, il a eu de la chance de n’être qu’endormi. La porte se ferma derrière nous. Le garde que j’avais assommé tout à l’heure était revenu à lui.

- Voilà qui est un bien joli spectacle. Le célèbre Ray Dushku et l’inénarrable Moi-même sur qui on peut toujours compté, tous deux coincés dans entre mes griffes. Je vous avais pourtant bien dit de ne plus fouiner dans nos affaires. Mais vous n’en faites jamais qu’à votre tête.

Les méchants dans les fictions policières parlent vraiment trop. Cela me laissait amplement le temps de trouver une façon de sauver notre peau.

- Et à quoi pensez vous, Inspecteur ?
- Vous arrivez à lire ce que je narre ?
- Je sais très bien lire, et je n’ai qu’à lever les yeux.

Merde.

- Ca aussi je l’ai lu, et ce n’est pas très poli.
- Qu’allez-vous faire à présent ? Nous tuer ?
- Ah tiens ce n’est pas bête ça ! Je pensais vous obliger à me chanter la mélodie du bonheur, mais votre idée est meilleure.
- Bravo Inspecteur.
- Oh et vous ça va hein. En tant que condamné j’ai droit à une dernière volonté !
- Effectivement. Que souhaitez-vous ?
- Juste chanter une chanson.
- Faites, si cela peut vous rendre la mort plus douce.
- Hum hum . Hello baby gimme your hand. Check out the high spots the lay of the land. You don't need a rocket or a big limousine. Come on over baby and I'll make you obscene. I feel safe in New York City. I feel safe in New York City. Allez! Avec moi, Moi-même.
- Bon si vous voulez.
- I feel safe in New York City. I feel safe in New York City.

L’effet escompté arriva. Angus se réveilla, se mit à aboyer « I feel safe in New York City », et finit par défoncer la grille de sa cage et fit leurs fêtes aux membres du S.T.O.P. Allez savoir pourquoi, mais cette chanson le rend complètement dingue. On les attacha tous ensemble et la cavalerie arriva. Depuis, ce club n’écrase plus que de vieilles mouches sur les murs de la prison.

- Inspecteur ! inspecteur !
- Qu’y a-t-il de si important sergent Bokay que vous vous permettez d’interrompre la fin ?
- Je me disais juste, et si on faisait une fin à la Scoobidoo.
- Mais enfin tout ceci n’est pas nécessaire. Les bandits sont en prison pour un bon bout de temps maintenant.
- S’il vous plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit.
- Bon. Faites !
- Alors Angus, et si on découvrait qui se cache derrière le boss du S.T.O.P ?
- Bwouf !
- Je prends ça pour un oui. Retirons ce masque.
- Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieuuuuuh mes cheveux !!! Mais ça ne va pas la tête ?! Qu’est-ce qu’il vous prend ?
- Euh, si vous me cherchez, je suis ailleurs.
- SERGENT BOKAYYYYYYYYYYYY ! REVENEZ ICI TOUT DE SUITE.


A bientôt pour une nouvelle aventure de l’inspecteur RAY DUSHKU.

- Oui c’est moi

Non mais là c’est le générique de fin.

- Au temps pour moi. BOKAYYYYYYYYYY !!! Ne bougez plus ou je tire. Première sommation !




FAIM

Euh excusez moi

FIN
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